Mercredi 19 juillet 2017


Je vous écris aujourd'hui depuis le Vanuatu, un archipel d'îles du Pacifique, quelques 2000 km au large de Brisbane, où je vis la troisième semaine d'un incroyable et éprouvant voyage à bord d'un voilier, en faisant tout le tour de la plus grosse île du Vanuatu : Espiritu Santo. 


Ce voyage a été permis par une rencontre déterminante : Phil.

C'est Phil qui, en organisant sur le site communautaire Coushsurfing un weekend de camping dans les Blue Mountains, m'a permis de m'évader de Sydney où je dépérissais depuis une semaine malgré la bienveillante compagnie e mon ami Jonathan.

C'est Phil qui a été mon premier "soul brother", avec qui une connexion s'est faite instantanément, quasiment dès le premier regard.

C'est Phil qui a inspiré le road trip direction Perth, alors que j'avais initialement des plans radicalement différents pour mes 6 mois australiens : quitter Sydney direction Brisbane ("seulement" 11h de route au nord de Sydney) et trouver un petit boulot en chemin, si possible comme park ranger dans un parc national.

C'est Phil qui m'a permis de réaliser après 3 jours de voyage ensemble que j'étais en réalité puissamment appelée par la liberté d'un voyage solo. Après avoir quitté mes amis Phil, Kelly et Alex, qui ont continué leur voyage vers Perth, j'ai poursuivi en stop à mon rythme : un mois de voyage au lieu d'une semaine !

C'est Phil qui m'a conseillée dans la préparation de mon road trip solo depuis Perth à Darwin.

C'est Phil enfin qui m'a mise en relation avec ses amis Brian et Janet Dodds, membres actifs de l'organisation caritative Pacific Yatch Ministries, laquelle contribue à prodiguer des soins médicaux au sein de villages isolés dans le Pacifique en transportant du personnel médical à bord de leur yatch. 


Ce voyage, qui est encore en cours à l'heure qu'il est, se trouve être aussi rude qu'enrichissant, pourvu d'autant de petites joies que de petites et grosses épreuves que je raconterai bientôt.


Bref retour en arrière pour vous partager l'épopée. 


On est mi-mars 2017, j'ai passé la nuit sur l'incroyable terrasse de Phil, au dernier étage d'un immeuble chic de Parramata, un quartier cossu de Sydney, sur le canapé d'angle à côté du jacuzzi. AU petit-déjeuner, Phil appelle devant moi son ami Brian Dodds et lui parle de moi. Je peux témoigner des talents de marketeur de Phil après avoir entendu sa description "quelque" peu exagérée de l'amie française parfaitement bilingue, brillante, d'excellente compagnie, talentueuse cuisinière, etc etc etc. Au téléphone, Brian rit et annonce qu'il nous donnera des nouvelles bientôt s'il reste de la place à bord de son yatch pour l'un des quatre voyages prévus dans le Vanuatu entre juillet et novembre compris. En novembre, je suis censée être rentrée en France depuis longtemps mais je ne fais pas de remarque. 


Trois semaines plus tard, alors qu'on est dans la voiture de Phil direction Perth avec Kelly et Alex, on rappelle ensemble Brian pour voir où ça en est. Brian a réfléchi, consulté son programme, ses équipes, et il lui reste "une place" pour le tour de l'île de Santo qui démarrera fin juin et se terminera trois semaines plus tard. En d'autres termes, la période qui correspond exactement à mon dernier mois en Australie, ce qui me laisse tout loisir de profiter d'ici à fin juin. Je suis surexcitée et confirme derechef mon intérêt et ma disponibilité. Brian doit m'envoyer un mail bientôt avec les détails. 


Plus d'un mois passe et je n'ai toujours aucune nouvelle de Brian, que je relance via Phil. Je finis par recevoir un mail amical mais très sommaire me partageant l'itinéraire, le nom de l'aéroport, la date du départ ; Brian me précise également que je n'ai pas de souci à me faire au niveau du visa vu qu'on peut obtenir très facilement un visa visiteur d'un mois à l'arrivée à l'aéroport. Je n'ai aucune idée du contenu des journées, de ce que je dois programmer, des éventuels frais, de la composition de l'équipe, de ce qui est attendu de moi... je veux bien lâcher prise et faire confiance mais il y a un minimum ! Je réponds donc promptement en partageant ma curiosité pour les informations ci-dessus mentionnées. La réponse est rapide mais toujours laconique. Apparemment, je donnerai un coup de main à bord pour les différents trucs à faire, j'aiderai Janet à la cuisine, discuterai avec les villageois, prendrai des photos... J'appelle Phil pour lui partager ma confusion car ça ressemble vaguement à trois semaines à pas faire grand chose sinon profiter. "It's exactly that. You will enjoy!", me confirme Phil. Je suis éberluée. C'est magique. C'est cadeau. Youpee.


Sauf que les complications commencent quand je commence, depuis Perth, à regarder les billets d'avion pour Luganville, la ville principale de Santo et le second aéroport international du Vanuatu. C'est en théorie à moins de 3h d'avion de Brisbane mais les billets sont rares et chers (un seul vol par semaine), pour un prix total de 500$, soit 1000$ aller-retour ?! Et des itinéraires parfois délirants avec un arrêt à Sydney puis Brisbane et à chaque fois près de 10h d'attente entre deux vols. Je suis encore à Perth et j'ai d'autres choses à penser dans l'immédiat, je décide de reporter ce sujet à plus tard, le voyage n'étant que dans deux mois. 


Erreur. Près d'un mois plus tard, je suis à Broome, et tout est pire, depuis le temps de trajet en passant par l'itinéraire, les horaires faisant partir ou arriver en pleine nuit, et les prix se sont envolés : 1500$ l'aller simple pour le Vanuatu, oh lé !


Je suis effrayée. Mais je décide que je ne renoncerai pas. Je comprends que c'est le prix à payer pour voyager dans un des pays les plus isolés au monde, et je prends la décision de ne pas quitter Broome sans avoir un billet confirmé. J'ai 24h pour ce faire. Je m'apprête à dépenser d'horribles heures sur internet pour ce faire quand je tombe inopinément sur un post de mon amie Anne-Amélie qui partage une pub pour un service de réservations de billets d'avion... sur mesure???! Je lis attentivement son annonce ainsi que ses réponses aux commentaires de ses amis et comprends qu'il s'agit en fait de son business. Je l'ajoute immédiatement sur WhatsApp comme elle nous y invite et lui partage ma situation. Il est en France près de 4h du matin, je ne m'attends pas à une réponse avant la fin de journée chez moi au plus tôt, d'autant qu'il est dimanche.


Moins d'une heure plus tard, Anam, qui a vu mon message SOS sur le chemin de retour des festivités du samedi soir, m'envoie une proposition de billet, avec un départ de Darwin le 27 juin à minuit, une attente de 7h en l'aéroport de Brisbane, et une arrivée le même jour à 16h à Luganville, pour près de 700€, soit 1000$. C'est évidemment super cher mais c'est le prix à payer. Anam me confirme mon vol et m'envoie mon billet. Youpee !


Grâce à elle, j'ai pu voyager ensuite jusqu'à Darwin avec sérénité. Le samedi 24 juin, j'étais à Darwin. Le mardi 27 juin, j'étais en vol pour Brisbane, avec dans mes bagages plein de courses à partager à l'arrivée avec mes futurs amis Brian et Janet.


L'avion est plein, on est serrés, il n'y a pas d'écran et je ne parviens pas à dormir. J'espère qu'un repas sera servi à bord pour m'occuper et me remplir le ventre mais niet. J'arrive affamée et fatiguée à Brisbane. Le temps d'attente à Brisbane est long, très long. Et dur. Très dur. Les lumières sont grises, l'aéroport bruyant, les fauteuils inconfortables, je n'arrive pas à me reposer, je compte les heures...


Quand ENFIN l'heure du checkin arrive, je présente billet, passeport, bagages... La dame me demande de présenter mon billet de retour. Je réponds que je ne sais pas encore quel jour je rentrerai, mais que ça ne sera pas plus tard qu'un mois suivant mon arrivée car j'aurai un visitor visa. J'entends la dame me répondre qu'elle ne peut pas me laisser monter à bord si je ne présente pas mon billet de retour. Je n'ai pas dormi depuis 24h mais je sais malheureusement que je n'ai pas rêvé. Et la dame de rajouter d'un ton monotone que le checkin se termine dans 10 minutes.


J'ai envie de fondre en larmes d'épuisement et de confusion. Cela fait 7h que j'attends dans cet aéroport et j'ai pu constater que la connexion à l'aéroport était très mauvaise, bien trop mauvaise pour chercher et trouver et réserver un vol, surtout en 10 minutes. Par ailleurs, c'est le milieu de la nuit en France, Anne-Amélie ne pourra jamais m'aider sur ce coup-là. Et de toutes façons, je n'arrive même pas à me connecter correctement sur WhatsApp.


Je suis à la limite du désespoir. Voyant ma tête, la dame se radoucit et m'envoie vers le Fly Center de l'aéroport en me disant qu'elle va m'attendre. Je cours en me maudissant et luttant pour ne pas craquer. "C'est de ma faute, je ne me suis renseignée de rien du tout sur le Vanuatu. Je n'ai rien prévu pour rien..."


Au Fly Center, je présente mon billet aller pour Luganville et nous cherchons un billet retour pour moins d'un mois plus tard. Finalement, mon retour du Vanuatu est réservé pour un mois plus tard pour le 26 juillet 2017, et imprimé. Il va sans dire que le prix est encore plus élevé que mon voyage aller. J'embarque un peu plus tard essoufflée, éreintée, dépitée, mais soulagée, pensant que c'est la fin des emmerdes pour ce voyage dans le Vanuatu. 


Raté !


A l'arrivée, surprise ! Quarantaine et contrôle des bagages pour virer tous les comestibles pour raisons de biosécurité. Là encore, ne m'étant pas renseignée, je fais face à l'impensable : alors que j'ai organisé à Paris de multiples événements de lutte contre le gaspillage alimentaire, j'assiste la mort dans l'âme au départ de toutes mes courses des kilos de bons fruits et légumes pour la benne "destruction". Je suis écœurée et triste.


Mais je finis par pénétrer dans l'aéroport, de l'autre côté des douanes. Ça y est, je suis dans le Vanuatu.


Dernière déconvenue avant d'arriver, enfin, à destination ? Toujours pas. 


Je me dirige vers le parking de l'aéroport pour trouver le bus dont m'a parlé Brian pour rejoindre la ville. Bus introuvable. Je demande à une dame de l'aéroport. "Il n'y a pas de bus." Hein ?! Après 3 bonnes minutes de discussions avec la dame pour essayer de comprendre, la dame finit par lâcher, un peu agacée. 

"Il y a un bus... mais il n'arrive pas tout de suite.

-Ah mais ce n'est pas un souci, ça. Quand est-ce qu'il arrive ?

-Dans 5 minutes."

Ok, elle se fout de moi ou quoi ? Je la remercie quand même et me félicite pour ma pugnacité. 


Vingt minutes plus tard, toujours pas de traces du bus.

Tous les touristes qui voyageaient avec moi sont partis dans leurs navettes privées pour leurs hôtels. La nuit commence à tomber. 

Je retourne demander à la dame. Le bus arrive "bientôt". Trente minutes plus tard, le bus arrive "quand le vol de Port Villa" sera arrivé. Puis quand le vol est arrivé, le bus n'est toujours pas là...


Je suis usée jusqu'à la corde. Je vous épargne par respect pour vos nerfs le récit des deux heures dinguos où j'ai été complètement menée en bateau, et qui m'auraient rendue bargeot si je n'étais au dernier degré de la fatigue.


Le bus n'étant jamais arrivé, Freddy, un Ni-Van ayant eu pitié de moi, m'a offert un lift jusqu'à Luganville, après m'avoir prêté son téléphone pour prévenir Brian de mes mésaventures et de mon arrivée prochaine.


Quinze minutes plus tard, j'arrive ENFIN à destination. Brian m'attendait patiemment depuis 2h, je suis confuse mais trop crevée pour crouler sous la honte. De toutes façons, Brian est souriant et ne semble pas surpris. "Bienvenu dans le Vanuatu, ici, il ne faut pas être pressé !" Je le salue en l'étreignant et lui disant à quel point je suis soulagée d'être enfin arrivée. Brian prend mon sac, je remercie Freddy et suis mon nouvel ami. Un peu plus loin, nous arrivons à l'embouchure de ce qui me semble être une grosse rivière. Un bateau à moteur nous y attend. Il fait nuit, il y a des grosses vagues, et de dangereux troncs d'arbre qui flottent qui obligent Brian à une vigilance accrue. Je dois me concentrer pour ne pas me laisser aller et couler dans les eaux boueuses tandis que je suis secouée comme un prunier et éclaboussée par les vagues. Je ne sais même pas où on va, je me laisse porter. 


Dix minutes plus tard, nous arrivons à destination : le yatch, mouillé de l'autre côte de la rivière. Je pensais vaguement que j'allai arriver dans un logement temporaire en ville d'ici au départ, mais je découvre que Janet et Brian vivent à l'année sur leur yatch, qui est leur "maison". Je rencontre Janet, une petite dame blonde toute frêle que je devine déjà pleine d'énergie dans tous les sens du terme : son sourire m'inonder littéralement de bienfait. Elle m'étreint à son tour, et me demande immédiatement si j'ai déjà dîné. 


Je me sens fondre sous cette question bienveillante et si prévenante... Je réponds timidement que non, et il me semble à voir sa réaction que ma réponse l'enchante ! (Je sais aujourd'hui que Janet adore préparer à manger pour les gens, et que c'est une de ses façons de prendre soin des personnes qui l'entourent.) Je précise encore plus timidement que je suis végane mais que je me contenterai de peu. Janet semble encore plus enchantée. Là encore, je découvre plus tard (assez vite !) que nous avons avec Janet de multiples points communs parmi lesquels notre alimentation : Janet est également végétalienne, elle évite le gluten, consomme graines et superaliments, céréales complètes, fruits et légumes frais qu'elle cuisine toujours maison, et consomme principalement bio ! Ça y est, je suis ensevelie sous la félicitée et la fatigue est presque oubliée !


Le voyage rêvé dans le Vanuatu peut enfin commencer. 


Épilogue - Lundi 24 juillet 2017 - Luganville

Ca y est, je suis de retour À Luganville depuis hier. Les articles qui suivront vous raconteront les péripéties du voyage, qui s'est trouvé à mille lieux de ce à quoi je m'attendais. Détails à suivre...


Hier, tandis que je me préparais au retour à la "civilisation", qui n'a de véritablement intéressant pour moi qu'une connexion wifi, me passant volontiers de tout le reste, je rédige quelques méls en avance à destination de mes contacts à Brisbane pour leur annoncer ma venue.

Et là, c'est le drame.


Je relis plusieurs fois mon billet de retour et n'en crois pas mes yeux. Le vol de départ est bien le 26 juillet à 15h15 depuis le Vanuatu pour Brisbane, mais il est au départ de... Port Villa, sur l'île de Santo ?!?


Je suis sous le choc. Mais comment la nana du Fly Center a-t-elle pu réserver depuis le mauvais aéroport ?! Le Vanuatu est certes mal connu et il se peut qu'elle ignore l'existence de deux aéroports internationaux (ou même l'existence du Vanuatu), mais en bossant à un Fly Center, ses notions géographiques ne devraient pas être un sujet... Et surtout, j'ai bien demandé à revenir de Luganville !


Je le sais, c'est l'annonce d'une nouvelle flopée d'emmerdes... Et je peux désormais vous confirmer que c'est exactement ce qui s'est passé.


Le Fly Center a une ligne de téléphone directe. Sauf que je n'ai pas de téléphone. Je mets une heure à chercher une solution et finis par opter pour l'emprunt du téléphone ni-van de Brian que je rembourserai du coût (expensive bien sûr) de l'appel à l'étranger. Je mets une heure supplémentaire pour enfin joindre la bonne personne. Tu parles de "la bonne personne"... Polie, courtoise, précise, mais implacable : même si le Fly Center a fait une erreur au moment de la réservation du vol (ce qu'elle ne reconnaît pas pour autant), c'était à moi de tout vérifier au moment du paiement. Je me remémore les conditions de réservation épouvantables de ce billet et je sais bien que je n'avais ni la tête ni le temps à vérifier quoi que ce soit. J'étais censée faire appel à des pros, même avec plus de temps, il ne me serait même pas venu à l'idée de vérifier les aéroports.

J'ai beau protester, mon robot au bout du fil se contente ne s'émeut pas une seconde du scandale. Connasse.


Évidemment, je n'ai aucun recours, et je suis de toutes façons la personne en situation vulnérable et d'urgence.

Je demande à faire modifier mon billet pour partir de Luganville soit dès le lendemain lundi, soit le lundi suivant (il n'a qu'un vol par semaine). La réponse est magique. Le billet a beau être très cher, il a été réservé avec Virgin Australia, qui est la compagnie la plus cheap, et ne dessert que la capitale. Par ailleurs, si je veux prendre un autre billet, "it's absolutely possible, which is fantastic" BUT je ne vais me faire rembourser que très partiellement. Et elle continue de me présenter cela comme une option ? Connasse, connasse, connasse. Je comprends bientôt que je n'ai qu'une seule option, véritablement, c'est de booker un autre billet de Luganville à Port Villa. Je m'enquiers des tarifs... et m'étrangle. C'est 200$ qui se rajoutent au prix du mauvais billet, pour un vol domestique. Je finis par prendre congé de la connasse en souhaitant pouvoir trouver mieux.

Sauf qu'on est dimanche, et que le lendemain, c'est férié, donc pas possible d'appeler Air Vanuatu... Ben oui, sinon, ce serait trop simple.


Je me rabats sur connexion (mauvaise) avec la clé 3G de Brian sur son (vieil) ordinateur me fait perdre encore la modique somme de 2h pour un constat déprimant : non seulement les billets ne sont pas moins chers en ligne, mais en plus la correspondance est super longue pour un vol domestique. Je vais encore passer une demi-journée à l'aéroport !

Mon dernier espoir, c'est Anne-Amélie ! On est en milieu d'après-midi, je prends le canoe et me rends au Resort pour profiter du wifi et me connecter pour la première fois depuis près d'un mois. Incroyable Anne-Amélie... Encore une fois, je ne m'attends pas à une réponse et pourtant, elle arrive immédiatement ! Il est super tôt en France, mais Anne-Amélie a déjà eu le temps de jeter un coup d'œil et me répond qu'a priori, elle ne pourra pas trouver mieux. Bon, ayant désormais toutes les informations et fait tout mon possible, je lui confirme toutefois la réservation du vol, et au passage, Anam me fait quand même gagner le temps de la réservation du vol (le wifi du resort est toujours pas fou), et me permets de payer en euros.


Voilà. La journée est passée comme une baffe dans ma gueule. J'étais censée aller au marché pour acheter des cadeaux à destination de mes futurs amis sur la côte est australienne et je l'ai passée à perdre temps, énergie et argent après une énième péripétie.


On est aujourd'hui lundi, je suis assurée que je serai à Brisbane après-demain. Je peux enfin souffler. Penser à autre chose. Et aider mon esprit à me vider de la colère et de l'incompréhension qui m'ont bouffé les nerfs ces dernières 24h.


Je vous ai préparé tout plein d'articles racontant les trois semaines de navigation et l'expérience du Vanuatu... Vous allez voir, c'est folklo ! Et on peut clairement parler d'euphémisme. Suite bientôt !


PS : Vous aussi, vous aimeriez avoir une amie comme Anne-Amélie ? Commencez déjà par lui envoyer un mot doux sur WhatsApp en la remerciant de tout ce qu'elle a fait pour moi... et elle vous aidera sûrement à votre tour quand vous aurez besoin d'elle ! >>> 0033 6 37 93 26 35.