Nous sommes en octobre 2016, je pars dans une poignée de semaine et achève l'une de mes dernières missions de l'année chez Publicis Consultants : un lot de cinq formations sur les réseaux sociaux pour Sanofi Pasteur et la Caisse d'Epargne à Lyon. 

Les journées sont longues et les nuits sont courtes. La préparation de cette formation pour Sanofi Pasteur m'a coûté sang et eau jusqu'au jour J, je suis dans un état nerveux à la limite de l'épuisement. 


Quand enfin la formation est terminée, je profite d'être dans le sud pour passer le weekend chez ma chère et tendre amie Florence avant de rentrer sur Paris. Florence est l'une de mes soul sisters, et a ceci de particulier qu'elle a un petit côté sorcière et médium. On s'entend bien, on se comprend bien, on se fait du bien. Et on s'aime, bien entendu. 


Trois mois plus tard, j'étais sur le départ


C'est la dernière fois que je revois Florence avant mon départ. Comme à chaque fois qu'on se voit, je lui demande de me tirer les cartes. La dernière fois, quelques mois auparavant, quand encore rien n'était prêt ni prévu ni planifié et que j'en étais encore au stade de l'impatience mêlée de confusion, l'oracle avait annoncé que tout allait se précipiter. Environ trois mois plus tard, le congé sabbatique était validé, les billets étaient pris et j'étais sur le départ. 


Cette fois-ci, j'interroge l'oracle sur "la couleur" du voyage, pour savoir à quoi m'attendre, et être éclairée sur l'orientation du voyage, dont le programme est encore totalement inexistant. Nous procédons au tirage, les cartes sont retournées, et la réponse est claire, limpide : une carte montre de l'eau, une autre un bateau. Florence m'annonce que je serai sur le bon chemin si de l'eau n'est pas loin.


Sur le bon chemin si de l'eau n'est pas loin


Près d'un an plus tard, je réalise je n'ai quasiment jamais quitté l'abord de l'eau. En Nouvelle-Zélande, j'ai passé plus d'un mois sur la côte est de la péninsule du Coromandel, près de la mer ou de l'estuaire ; puis plus d'un mois sur la côte nord de l'île du sud (Golden Bay) ; puis la côte ouest dans la montagne, près d'une rivière. 


En Australie, après l'atterrissage à Sydney sur la côte est, j'ai rejoint Perth en longeant l'océan et traversant ainsi l'Australie d'est en ouest via la côte méridionale. Arrivée à Perth, j'ai poursuivi mon périple en longeant toute la côte ouest jusqu'à Ningaloo Reef ou j'ai mis le cap inland vers le nord est via le parc national Karijini et ses somptueuses gorges. 


J'ai retrouvé l'océan à Port Hedland, où j'ai fait une brève escale avant de rouler direction Broome et ses superbes rock pools. Sans tarder, j'ai ensuite attaqué la Gibb River Road d'est en ouest (de Derby à Kununurra), soit 660km de dirt road longeant parmi les plus belles waterfalls, cascades et autres pools d'Australie. La dernière escale avant Darwin était Katherine et ses sources chaudes, puis Litchfield National Park, rivalisant de beauté avec la Gibb. Darwin était la fin (provisoire ?) de mon road trip australien. 


Car je vous écris aujourd'hui depuis le Vanuatu, un archipel d'îles du Pacifique, quelques 2000 km au large de Brisbane, où je vis la troisième semaine d'un incroyable et éprouvant voyage à bord d'un voilier, en faisant tout le tour de la plus grosse île du Vanuatu : Espiritu Santo. 


Je vous en parle tout de suite dans un prochain article !