Il est 9h, je me sens en pleine forme. J'ai dormi 10 heures, comme un bébé, dans cette auberge de jeunesse bondée en plein hypercentre de cette mégalopole qu'est Hong Kong. 

Je rejoins bientôt mon frère Olivier dans le hall, avale quelques fruits achetés la veille au supermarché, souvent emballés outrageusement, pré-découpés, lointains et pas de saison (pour rappel, c'est aussi l'hiver à HK), mais je me sens quand même contente de me faire ce plaisir. 

AVec Olivier, on prend le tram pour rejoindre le sud de l'île et le pied de Victoria Peak, qui est le site naturel le plus imposant de l'île. Le haut de la montagne est accessible en voiture, taxi, bus, mais aussi en tramway à crémaillère, assez impressionnant car montant littéralement à pic, presque comme un ascenseur. 

Nous, nous irons à pied ! Nous avons grimpé pendant près de 2h. La plupart du chemin est très sympa : escaliers entre les gratte-ciel, puis petits chemins ma foi fort agréables. 
En haut, c'est malheureusement à nouveau Disneyland, mais on a le droit à un peu de soleil (les fameuses 40 minutes d'ensoleillement auxquelles j'ai eu droit sur tout mon séjour).

Tout du sommet de Victoria Peak se fait uniquement à pied et est super chouette à faire : encore une fois, la végétation est impressionnante et la vue .. complètement bouchée, pour ne pas changer ! C'est tout juste parfois si nous apercevons avec peine la 2ème tour, sur l'autre rive.  

Retour en bus au pas de course, et direction cette fois justement l'autre rive de HK, pour aller profiter de la vue cette fois de nuit.
 
Le temps d'arriver (avec le bus et le ferry), il fait nuit et la brume s'est un peu évanouie. Le site est assez chouette : quand on a quitté la zone commerciale pour les berges, la zone est configurée pour s'asseoir un peu partout, il y a de la musique dans des hauts-parleurs assez discrète mais efficace : ça fleure la bonne ambiance. 

Un peu plus loin, il y a un concert en plein air. 

Et sur l'autre rive, il y a donc HK de toutes les couleurs de ses spots lumineux, de tous ses logos, de tous ses gratte-ciel...

Cette fois c'est au tour d'Olivier d'être claqué, on ne s'éternise pas. 

Retour à l'auberge de jeunesse. Et adieux à Olivier... Déjà...   

On s'étreint sans grande cérémonie mais je suis un peu émue quand même, et je marque dans ma mémoire la vision de cette silhouette qui me tourne le dos et s'évanouit petit à petit dans la foule. Je ne le reverrai pas avant plus d'un an, pour Noël 2017.

D'ici là, beaucoup de choses auront remué, certainement... 

A bientôt, Olivier ! Et encore merci !